Entre lui et vous, c’est la passion des débuts. Mais comment savoir si votre relation se transformera en grande histoire d’amour ou en petite histoire d’horreur? Cochez les énoncés qui correspondent le mieux à votre couple.
C’est chimique
- Vous l’avez immédiatement reconnu, lui, le grand amour de votre vie antérieure (inspiration X-Files), le prince charmant de votre enfance (syndrome Cendrillon).
- Il remarque illico votre nouvelle coupe de cheveux et parcourt inlassablement les boutiques en votre compagnie. Et non, il ne cache pas une homosexualité latente.
- Il vous a surprise avec votre masque d’argile, vos rouleaux et les jambes aussi satinées qu’un rosier grimpant. Il vous appelle encore.
- Vous croyez fréquenter la copie conforme de Colin Farrell alors que, objectivement, votre chéri dégage plutôt la virilité chétive de Ti-Brin, la marionnette pseudo-rebelle de l’émission Passe-Partout.
- Le double tourniquet érotique, le marteau-piqueur renversé, la brouette ougandaise… À vous les orgasmes multiples!
- Chaque fois qu’il vous embrasse, vous entendez un orchestre de violons interprétant des airs «romantico-quétaines». Vous craignez pour votre santé mentale.
Le diagnostic
Vos réactions extatiques de préadolescente témoignent d’une décharge massive de dopamine, l’hormone du plaisir. Petite explication: à la microseconde où vous rencontrez quelqu’un, vos sens envoient une foule d’informations au cerveau qui les compare aussitôt avec votre définition de l’être idéal. C’est un match parfait? Le cerveau sonne l’alarme et lâche une forte dose de dopamine qui vous émoustille. Résultat: vous rougissez, transpirez, et perdez toute fonction motrice ou intellectuelle.
Prescription
Rien ne dure éternellement, pas même la tempête hormonale des premiers mois. Votre mission? Maintenir le feu, que diable! Variez les plaisirs en déployant votre imagination…
C’est toxique
- Il mémorise non seulement le prénom de vos copines, mais aussi leur numéro de cellulaire et le détail de leurs mensurations.
- Il vous délaisse pour astiquer sa précieuse bagnole ou pour traîner avec sa bande de parasites indolents (lire: ses copains, et non pas la colonie d’acariens sur son oreiller).
- Il vous a surprise avec votre masque d’argile, vos rouleaux et les jambes aussi satinées qu’un rosier grimpant. Il vous appelle encore.
- Votre conversation météorologique dégénère en guerre ouverte. Apeurés, vos voisins alertent les autorités, croyant assister à une crise d’envergure internationale.
- Vous déboursez une fortune pour obtenir la superbe mise en plis de Charlize Theron? Il vous félicite bêtement pour votre brillant hommage aux balais Oscar…
- Vous n’avez rompu qu’une seule fois… au cours de la dernière semaine.
- Il annule votre soirée en prétextant une urgente mission humanitaire dans les steppes reculées de Sibérie. Et vous le surprenez en plein mandat, dans les bras d’une jolie Scandinave, boulevard Saint-Laurent.
- Vous oubliez votre brosse à dents dans le sacro-saint repaire de votre homme. Indigné, il vous traite de dépendante affective et vous accuse d’atteinte à la vie privée.
Le diagnostic
Votre chéri bloque probablement toute forme d’ocytocine, l’hormone de la fidélité et de l’engagement (qu’on associe aussi à l’accouchement). Des études scientifiques menées sur nos cousins les rongeurs nous éclairent sur ce point. Contrairement au fidèle campagnol des prairies, le rat ne possède pas les récepteurs nécessaires pour accueillir l’ocytocine. Ce rongeur polygame n’associe donc pas le plaisir sexuel à une partenaire spécifique, se comportant plutôt en goujat volage et sans scrupules… Ça vous rappelle quelqu’un?
Prescription
Évitez les dérapages relationnels en vous souvenant que l’espèce humaine est dotée d’un jugement supérieur à celui du rat de laboratoire (à quelques exceptions près). Pas question, donc, que Julot s’autorise tous les jupons sous prétexte de pulsions d’origine biochimique irrépressibles…